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Mon histoire..

Yann Pétillon, artiste compositeur pianiste est né à Sainte Adresse au bord de la mer. Il compose depuis longtemps. Dès l'âge de 5 ans il entendait et percevait sa musique.
Cependant son environnement ne le prédispose pas à l’apprentissage du piano.
Il fera des études scientifiques et deviendra ostéopathe.
Héritant d'un piano Erard familial qu'il fit restaurer, il entreprit l'apprentisage
du piano à l'âge de 33 ans et se mit rapidement à improviser et composer sa propre musique qu’il enregistre l’année suivante sous la forme de 2 CD intitulés
la Cité des Anges et le Poisson.
Un séjour de cinq années en Martinique le libère d’une certaine convenance dans
Sa musique s'étend dans un répertoire d'inspiration très large puisque certains y voient la poésie de Claude DEBUSSY, d'autres y ressentent la sensibilité de CHOPIN parfois la fougue de BEETHOVEN et d'autres le caractère sacré de la musique de BACH. Toutefois on ne peut pas ignorer qu'une sensibilité mélancolique sur certaines pièces soit empruntée au Blues.
Il ressort aussi de la musique de Yann PÉTILLON une étrangeté qui fait entrer son auditoire dans les mystères de l'invisible. Musique riche en couleurs et en harmoniques, elle affirme souvent des lignes mélodiques envoûtantes. Classiquement elle recourt à toutes les gammes, comporte de nombreuses variations et quelques sonatines.
Assurément atypique, la musique de Yann PÉTILLON au travers de sa modernité est une résurgence frappante de la musique classique.
l’expression de ses compositions, il s’autorise à son retour à construire une architecture très personnelle et originale qui rend son expression musicale autant atypique qu’intimiste.
Les récitals de Yann Pétillon par Bertrand Lançon historien, chroniqueur et poète :
Yann Pétillon a d’abord joué en solo. Il compose et joue sa propre
musique. Elle demeure donc dans sa mémoire et n’est jamais tout à
fait la même ; elle évolue en nouvelles figures, comme chez un
musicien de jazz qui improvise et explore sans cesse les thèmes.
Cela bouge, cela vit sans jamais se figer, toujours dans
l’émotion. Puis Isaa s’est jointe à lui, avec sa flûte traversière,
en nappes qui flottent comme autant de brumes rêveuses.
Discrète comme un shakuhachi ou un fue japonais qui savent si
bien raconter l’air après la pluie, les roseaux des lacs et le vol des
oiseaux à grandes ailes.
Que la musique de Yann soit tempétueuse ou apaisée, Isaa lui apporte des
paysages drapés qui échappent au temps et révèlent des ritournelles comme un développement photographique dans les flous du noir et blanc. Elle est atmosphère rêveuse, dans une mélancolie mystique et sans tristesse.
Parfois, Denis les accompagne de son saxophone soprano. Le son cuivré qu’il émet dépasse à peine le souffle, comme des touches de couleur dans la flottaison évocatrice des estampes japonaises ou de tableautins des mélodies françaises.
L’ensemble des trois invite à se baigner comme en une eau thermale, à faire la planche, les yeux clos, dans une eau calme à peine ridée...dans un état planant...
De temps à autre, Bertrand se joint à eux, pour faire duo, trio ou quatuor. Avec lui s’ajoute la musique des syllabes et des mots, ceux de sa poésie, dont la prosodie esquisse des images et des bribes d’histoires.
La rencontre se fait dialogue, sorte d’athanor où les minerais de chacun se transmuent en un « fabuleux métal que Cipango mûrit dans ses mines lointaines* » mais tellement proches et intimes.
De l’avis des auditoires, se trouvent ainsi dessinés des moments uniques d’émotion, qui transportent hors des contingences et du temps.
Bertrand Lançon
*José-Maria de Heredia, Les conquérants.
